PRISON FERME CONFIRMÉE POUR DES VENDANGES PROCHES DE L’ESCLAVAGE EN CHAMPAGNE

En 2018 à Oiry, la société Raj Viti s’est bien rendue coupable de « traite  d’être humains » sur les vendangeurs qu’elle mettait à la disposition de ses clients. Le couple originaire du Sri Lanka qui dirigeait cette entreprise, avait été condamné à 3 ans de prison dont 2 fermes en première instance. Ce jugement vient d’être confirmé en appel avec un aménagement de la peine sous bracelet électronique. Les amendes de 50 000 euros pour chacun des conjoints sont maintenue . La Cour d’Appel confirme aussi la  condamnation d’un donneur d’ordre, le gérant de la société Viti Chenilles, à un an de prison ferme. Les traitements indignes exercés par les prévenus sur les vendangeurs concernaient plus de 200 réfugiés, souvent en situation irrégulière. Tous n’ont pas pu être identifiés. Lire en détail  ICI

Monique Derrien

Reporter puis grand reporter à Radio France de 1987 à 2016. Prix du Grand Reportage de Radio France. Chronique judiciaire régulière et assidue des petits et grands procés : Chanal, Heaulme, Fourniret. Attention soutenue sur les audiences et faits de société et sur la politique, un peu. Parce qu'ils disent presque tout du monde qui nous entoure. Intérêt marqué pour la culture, la gastronomie et le champagne. Celui qui se boit et celui qui a su si bien se vendre jusqu'ici.

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